Les amis de la bibliothèque

  

En invitant Émilie Riger, les Amis de la Bibliothèque ne se doutaient pas qu'ils allaient rencontrer une belle personne, enthousiaste, positive et passionnée par l'écriture.

Émilie a eu un parcours riche. Elle a fait l’école du Louvre, a étudié l’histoire de l’art spécialité Asie du Sud-Est, surtout le Cambodge. Après une thèse sur les vitraux, elle travaille comme guide-conférencière au musée Guimet à Paris.

Puis, elle a exercé plusieurs métiers : restauratrice après son mariage puis diététicienne durant quelques années.

2011, début en écriture. Elle écrit des romances sous le nom de Émilie Collins.
2015, "Le temps de faire sécher un cœur" a été son premier roman qui raconte l'histoire de deux frères dont un devient aveugle.
2018, elle remporte le « Prix Feel Good » Femme actuelle pour "Le temps de faire sécher un cœur". Une distinction qui lui ouvre les portes de la maison d'éditions Jean-Claude Lattès.
Chez Hachette, elle publie "Mission Mojito".

 

Un autre roman, "Les assiettes cassées", a été inspiré par le roman épistolaire « Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates » qui a été un coup de cœur pour elle. Casser des assiettes signifie la transgression, une forme de désobéissance.

Elle a écrit "Victoria", une jeune fille abandonnée par son père qui va essayer de retrouver sa trace".
Un autre livre "Entrechats" a été écrit par 3 écrivaines et un auteur (Franck Leduc). Ce rendez-vous littéraire est fixé chaque année à Paris et le thème choisi leur permettra de créer leur prochaine publication. Par exemple Le chat.


Elle écrit actuellement une saga historique en trois tomes. Le premier « Les Parures de Paris » se déroule en 1844 dans le milieu de la bijouterie-joaillerie. Émilie Riger s'intéresse à l'histoire (comme la révolution de 1848 et la vision idéale de l'avenir, très différente du marxisme qui va arriver), mais aussi à la généalogie.

En résidence pendant 7 mois aux Archives départementales du Loiret, elle a réuni les informations nécessaires pour un roman historique qui se déroulera dans le Gâtinais. Il s’agit de redonner vie à des personnes (un grand-père aventurier, Daniel Douard, né en 1911) qu’elle s’efforce de comprendre grâce aux documents. C'est un travail d’auteur « architecte », avec des contraintes. Le carcan historique donne le rythme ; c'est très intéressant. A contrario, pour écrire des fictions, l’auteur « jardinier » est beaucoup plus libre. 

L’édition :

Émilie est une autrice hybride dans le sens où elle publie chez des éditeurs, mais aussi en auto-édition. Les deux présentent avantages et inconvénients.

  
Chez un éditeur, il faut de la patience. Attendre presque 2 ans avant de voir concrètement son livre. Plusieurs acteurs interviennent : le correcteur, le graphiste pour la couverture et mise en page, puis la détermination du prix de vente. La rémunération est faible : environ 1,27 euro pour un prix de vente de 18 euros en librairie. Les gains ne seront touchés qu'en fin d'année. 

  
En auto-édition, c’est plus souple, moins cher, mais il y a moins de diffusion. Émilie Riger travaille avec BOD "Books on Demand" une plateforme européenne d'auto-édition, située en Allemagne. La promotion est faite par l'autrice elle-même : réseaux sociaux, bouche-à-oreille, salon littéraire, etc.