Les New-Yorkaises - WHARTON Edith
"Les programmes de Mrs Manford étaient immuables. On en venait à douter que la maladie, ou même la mort, puisse les désorganiser. Tenter de modifier la mosaïque complexe de ses rendez-vous aurait été comme chercher à démolir la pyramide de Khéops..." Prise dans le tourbillon de la vie new-yorkaise, Pauline ne s'épargne pas. Guérisseurs, assistantes sociales, gourous et marchands d'art s'arrachent le temps de cette femme exemplaire qui préfère s'adonner aux exercices d'élévation de l'âme plutôt que de se plier aux aspirations intimes de son époux. Rien d'étonnant à ce que celui-ci soit sensible à l'extrême légèreté de Lita, sa belle-fille, à son profil d'ange primitif, voire à ses extravagances.
Biographie de l'auteur
Edith est le troisième enfant et la première fille de George Frederic et Lucretia Jones. Sa famille appartenait à la haute société new-yorkaise. Elle passe une partie de son enfance en Europe (Paris, Florence ou encore en Allemagne) puis à New York en 1874.
D'une intelligence et d'une imagination exceptionnelles, elle achève sa première nouvelle, "Fast and Loose", à 15 ans et publie un recueil de poèmes "Verses", à compte d'auteur, en 1878. Plusieurs de ses poèmes sont publiés dans l'Atlantic Monthly à partir de 1880.
À 23 ans, elle épouse Edward (Teddy) Robin Wharton. Ils ne partagèrent malheureusement aucun intérêt intellectuel et artistique commun et finirent par divorcer en 1913, après de nombreuses infidélités de Teddy et une santé mentale déclinante.
En 1890, sa première nouvelle "Mrs Manstey's View" paraît dans le Scribner's Magazine où elle publiera régulièrement. Elle connaît le succès avec "The Decoration of Houses", ouvrage paru en 1897 avec la collaboration de l'architecte Odgen Codman, mais surtout avec "Chez les heureux du monde", son premier roman, en 1905.
Elle fréquente des personnalités comme Henry James, Henri Adams, Theodore Roosevelt, et, suite à son installation à Paris en 1906, Paul Bourget, Anna de Noailles, André Gide ou encore Jean Cocteau.
Edith Wharton enchaîne les ouvrages: "L'Écueil" (1912), "Été" (1917), "Le temps de l'innocence" (1920) pour lequel elle reçoit l'année suivante le prix Pulitzer... A sa mort, elle laisse un dernier roman inachevé "Les Boucanières", qui sera publié à titre posthume en 1938.
Date première édition: février 1927
Editeur: J'ai lu
Genre: Roman
Mots clés :
Notre avis : 8 / 10 (1 note)
Enregistré le: 11 février 2021
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 08 janvier 2022