A marche forcée - RAWICZ Slavomir
La présente réédition (dans une traduction nouvelle) de ce classique absolu de l'aventure vécue est due à l'initiative de Nicolas Bouvier qui n'aura pas eu le temps de l'accompagner jusqu'à son terme. " Ce n'est pas de la littérature, tenait-il à préciser, c'est peut-être mieux que ça... Certains livres sont assez forts pour se passer des secours du style. " Hiver 1941. Une petite troupe de bagnards s'évade d'un camp russe situé tout près du Cercle polaire. Ils ne connaissent pas grand-chose à la géographie. Ils songent " simplement " à gagner à pied l'Inde anglaise : le soleil, pensent-ils, leur indiquera au moins la direction du sud. Aucun d’entre eux n’est capable, sur des milliers de kilomètres qu’il leur faut parcourir – ils y mettront 2 ans -, de situer le désert de Gobi …que plusieurs réussiront pourtant à franchir sans provision d’eau. L’innocence, parfois, est la meilleure alliée du courage. Ce récit est inspiré d'une histoire vraie. (The long walk 1956 en anglais).
A marche forcée, a été adapté au cinéma en 2011 par Peter Weir sous le titre Les chemins de la liberté.
Biographie de l’auteur
Salvomir Rawicz, né en Pologne en 1915. On ne sait de lui que ce qu'il raconte dans son livre. Il fait des études pour être technicien, puis la guerre dans une unité de cavalerie. Arrêté en novembre 1939, il échappe au sort réservé par Staline à tous les officiers polonais. Il se retrouve à Moscou, est jugé et expédié en Sibérie au coeur de l'hiver 40-41, en compagnie de 4000 autres bagnards, dont peu en ressortiront. Lui en ressort, et sort "A marche forcée". le livre est si incroyable que beaucoup mettront en doute ce qu'il écrit, puis finalement, l'Histoire finira par lui donner raison. Il a vécu à Londres, et resta très discret jusqu’à sa mort le 5 avril 2004.
Date première édition: février 1956
Editeur: Phébus
Genre: Roman , Film
Mots clés :
Notre avis : 9 / 10 (2 notes)
Enregistré le: 11 septembre 2010
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #1 du : 11 juin 2010
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #2 du : 23 juin 2010