Faillir être flingué - MINARD Céline

Couverture Faillir être flingué

Sélection Livre-Inter-2014 Western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, Faillir être flingué est d'abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l imaginaire.
Un souffle parcourt l'espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d'une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C'est celui d'Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens.
Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux boeufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu'elle sauve in extremis ; Elie poursuivi par Bird Boisverd dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s'est fait voler son archet par la bande de Quibble. Et tant d autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d'une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l'Ouest américain, revisité avec audace et brio, s'offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances.

Biographie de l’auteur

Céline Minard (née en 1969) est l'auteur de plusieurs romans, dont Le Dernier Monde (2007), Bastard Battle (2008, mention spéciale du Prix Wepler), Olimpia (2010) et So long Luise (2011).
Tous ses livres ont été salués par la critique pour leur style exigeant et leur virtuosité narrative. Elle est considérée aujourd'hui comme l'une des voix les plus originales de la littérature contemporaine. Prix Livre-Inter 2014 pour Faillir être flingué.

Date première édition: août 2013

Editeur: Rivages

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 5.50 / 10 (4 notes)

Enregistré le: 28 juin 2014



MB
Appréciation de lecture
Faillir être flingué
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #4 du : 26 juillet 2014
J'ai trouvé moi aussi le style cinématographique dans certaines des descriptions.

par exemple :

"...Et dans la rue qu'il remontait, il n'entendait rien non plus, hormis le bruit de ses bottes dans la boue."...

"...Sally tirait à travers le comptoir et abattait l'autre qui n'aurait plus de geste déplacé,...Zébulon, en poussant la porte, les descendit l'un après l'autre..."

"...Le bar fut sérieusement investi...Et les bouteilles se mirent à courir sur toute la longueur du comptoir..."



Certains des divers personnages qui peuplent cette petite ville, ont un lien avec une bande dessinée fort connue qui parle des aventures d'un cow-boy solitaire ! (le barbier, le blanchisseur etc.)
Gislaine
Appréciation de lecture
Faillir être flingué
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #3 du : 02 juillet 2014
Un beau western littéraire.

Bien sûr c'est un genre qu'il faut aimer, mais il faut reconnaitre que l'ambiance et l'immensité de la plaine sont très bien rendues !

Les personnages arrivent peu à peu sous la plume de Céline Minard : migrants, cow-boys, indiens, voleurs de chevaux et convergent vers cette ville nouvelle où tout est à construire : la quincaillerie, la boutique du barbier, du blanchisseur chinois, le saloon avec son piano mécanique ...etc. Les images des films resurgissent rapidement.

Description :
« Une rue longue d’environ 600 mètres, bordée de part et d’autre de tentes et de baraques en planches plus ou moins solides. »

Une bonne bouffée d'Ouest américain.
On peut déplorer un style trop compact, peu de dialogues et beaucoup de descriptions.
Danielle
Appréciation de lecture
Faillir être flingué
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #2 du : 30 juin 2014
Ah, enfin un livre humain sur la vie au far-west. Ca change des clichés relayés par les films américains.

Ce livre m'a fait du bien. Les héros connaissent une happy end, mais ils en bavent pour y arriver. On
est confronté aux paysages arides (si bien décrits qu'on s'y croirait). Il fallait en vouloir pour s'installer
dans ces régions occupées principalement par des indiens (qui sont aussi humains que les blancs après tout)
et dont les valeurs rejoignent aussi (si on veut bien les comprendre) celles des blancs.

J'ai aimé aussi ces prises de vues sur le sort de tous les pionniers de milieux et de races différents et qui, comme chacun sait, font l'Amérique d'aujourd'hui.
Dernière édition : 30 juin 2014, 16:53:38 par gislaine  
Pomah
Appréciation de lecture
Faillir être flingué
Appréciation : / 10
Commentaire #1 du : 28 juin 2014
Il faut aimer le style western, les longues descriptions, les courts dialogues, la poussière du far - west, les étendues sauvages, bref,
Eau-qui-court-sur-la-plaine est une Indienne dont le clan a été décimé, et qui, depuis, exerce ses talents de guérisseuse au gré de ses déplacements.

Elle rencontrera les frères McPherson, Jeff et Brad, traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot tiré par des bœufs. Xiao Niù, qui comprend le chant du coyote ; Elie poursuivi par Bird Boisverd ; Arcadia Craig, la contrebassiste.

Des personnages dont les destins singuliers se partagent, c’est sauvage comme l’OUEST AMERICAIN.

Bien écrit – mais ne peut plaire à tout public.

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