La Vie des abeilles - MAETERLINCK Maurice

Couverture La Vie des abeilles

Suivant pas à pas la vie d'un essaim, depuis qu'il a quitté la ruche chaude et confortable pour affronter un monde plein de périls, Maeterlinck évoque « cette étrange petite république, si logique et si grave, si positive, si minutieuse, si économe, et cependant victime d'un rêve si vaste et si précaire ».
Il décrit de façon saisissante tous les actes du drame, l'essaimage, l'élevage des nouvelles reines, l'exclusion des bourdons après le vol nuptial, le massacre des mâles, et peu à peu, l'hiver venant, le retour au grand sommeil.
Avec la Vie des Abeilles, Maeterlinck a fondé en quelque sorte la sociologie animale. Par l'analogie constante qu'il découvre entre le règne de l’homme et celui des bêtes, son livre pose mille questions. Car ce chef-d’œuvre d'un grand naturaliste est aussi l’œuvre d'un poète et d'un philosophe, pénétré d'esprit scientifique, et dont un des plus grands savants d'aujourd'hui, Lecomte du Nouy, devait dire : « Il est notre maître à tous ».

Biographie de l'auteur
 

Maurice Polydore Marie Bernard Maeterlinck (1862-1949) est un écrivain belge, francophone de Flandre.

Il est l'aîné d'une famille flamande, bourgeoise, catholique, conservatrice et francophone. Après des études au collège Sainte-Barbe de Gand, il suit des études en droit avant de pratiquer le métier d'avocat durant une courte période.

Il publie, dès 1885, des poèmes d’inspiration parnassienne dans La Jeune Belgique. Il part pour Paris où il rencontre plusieurs écrivains dont Villiers de l’Isle-Adam qui lui fait découvrir les richesses de l'idéalisme allemand (Hegel, Schopenhauer). À la même époque, il découvre Ruysbroeck l'Admirable, un mystique flamand du XIVe siècle dont il traduit les écrits. C'est ainsi qu'il se tourne vers les richesses intuitives du monde germanique en s'éloignant du rationalisme français. Les œuvres qu'il publie entre 1889 et 1896 sont imprégnées de cette influence germanique.
C'est en août 1890 qu'il devient célèbre, du jour au lendemain, grâce à un retentissant article d'Octave Mirbeau sur "La Princesse Maleine" dans Le Figaro.
En 1895, il rencontre la cantatrice Georgette Leblanc, sœur de Maurice Leblanc, avec laquelle il tient, vers 1897, un salon parisien dans la Villa Dupont : on y croise, entre autres, Oscar Wilde, Stéphane Mallarmé, Camille Saint-Saëns, Anatole France, Auguste Rodin.

Figure de proue du symbolisme belge, il reste aujourd'hui célèbre pour son mélodrame Pelléas et Mélisande (1892), sommet du théâtre symboliste mis en musique par Debussy en 1902, pour sa pièce pour enfants L’Oiseau bleu (1908), et pour son essai inspiré par la biologie La Vie des abeilles (1901), œuvre au centre du cycle d'essais La Vie de la nature, composé également de L'Intelligence des fleurs (1910), La Vie des termites (1926), La Vie de l’espace (1928) et La Vie des fourmis (1930).

En 1902, il écrit "Monna Vanna", où joue Georgette Leblanc. Il vit avec elle jusqu'en 1918, avant d'épouser, l'année suivante, la jeune actrice Renée Dahon, rencontrée en 1911.
Il obtient le prix Nobel de littérature en 1911, puis le Grand Cordon de l'Ordre de Léopold le 12 janvier 1920. En 1921, il signe un manifeste contre la flamandisation de l’Université de Gand, jusqu’alors francophone.
En 1939, il gagne les États-Unis pour la durée de la Seconde Guerre mondiale. De retour à Nice en 1947, il publie un an plus tard "Bulles bleues" où il évoque les souvenirs de son enfance.

 

Date première édition: février 1901

Editeur: Le livre de Poche

Genre: Documentaire , Essai

Mots clés :

Notre avis : aucune note

Enregistré le: 12 novembre 2022



Ecrire un avis de lecture

  • Les champs obligatoires sont marqués avec une *.

Si vous avez des difficultés à lire le code, cliquer sur le code lui-même pour en générer un nouveau.
Recopier le code de sécurité :