Verre cassé - MABANCKOU Alain

Couverture Verre cassé

L'histoire " très horrifique " du Crédit a voyagé, un bar congolais des plus crasseux, nous est ici contée par l'un de ses clients les plus assidus, Verre Cassé, à qui le patron a confié le soin d'en faire la geste en immortalisant dans un cahier de fortune les prouesses étonnantes de la troupe d'éclopés fantastiques qui le fréquentent. Dans cette farce métaphysique où le sublime se mêle au grotesque, Alain Mabanckou nous donne à voir grâce à la langue rythmée et au talent d'ironiste qui le distinguent dans la jeune génération d'écrivains africains, loin des tableaux ethniques de circonstance, un portrait vivant et savoureux d'une autre réalité africaine.

Style particulier : il y a un seul point (à la fin du livre).

Biographie de l'auteur
Alain Mabanckou est né au Congo-Brazzaville en 1966. Il a écrit Bleu-Blanc-Rouge, Les Petits-Fils nègres de Vercingétorix et African Psycho. Il a obtenu le Grand Prix littéraire d'Afrique noire en 1999.

Date première édition: janvier 2005

Editeur: Seuil

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 07 janvier 2009



Paulette
Appréciation de lecture
Verre cassé
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #2 du : 03 février 2010
Verre Cassé, un habitué congolais est mandaté par la patron de ce bar - également son ami - d'écrire l'histoire des personnes le fréquentant, afin qu'il reste une trace écrite de toutes ces vies qui ont animé "le crédit a voyagé" depuis sa création.

C'est un livre qui se lit d'un trait, et bien qu'il n'y ait aucun point , on entre d'autant mieux dans le sujet que l'on a l'impression d'un dialogue permanent entre nous et le narrateur.
C'est une autre façon de pénétrer dans une culture que nous ne connaissons que très peu, et un autre regard des Africains sur ex-mêmes et sur l'exil, que cela soit la France ou les Etats-unis.
Gislaine
Appréciation de lecture
Verre cassé
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 15 février 2009
Verre cassé, c'est un vieil instituteur alcoolique, qui consigne dans un cahier la vie des éclopés de la vie.
La scène se déroule dans un bar miteux de Brazzaville.

Quelle plume, quelle verve, quelle fluidité verbale pour décrire la vie de ces laissés pour compte, de ces miséreux qui fréquentent le bar "le Crédit a voyagé". Ce livre se lit d'un trait puisqu'il n'y a pas de point ; l'auteur a pris le soin d'y mettre des paragraphes et beaucoup de virgules.
Les anecdotes sordides (on y retrouve le style de Céline) abordent des thèmes comme l'immigration, le pouvoir, la violence qu'elle soit conjugale ou carcérale.
Dernière édition : 15 février 2009, 18:11:21 par gislaine  

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