Une si longue lettre - BA Mariana
Une si longue lettre est une oeuvre majeure, pour ce qu'elle dit de la condition des femmes. Au coeur de ce roman, la lettre que l'une d'elle, Ramatoulaye, adresse à sa meilleure amie, pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage.
Elle y évoque leurs souvenirs heureux d'étudiantes impatientes de changer le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de droit des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d'amour.
La Sénégalaise Mariana Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle lumière la place faite aux femmes dans sa société.
Elle y évoque leurs souvenirs heureux d'étudiantes impatientes de changer le monde, et cet espoir suscité par les Indépendances. Mais elle rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de droit des femmes. Et tandis que sa belle-famille vient prestement reprendre les affaires du défunt, Ramatoulaye évoque alors avec douleur le jour où son mari prit une seconde épouse, plus jeune, ruinant vingt-cinq années de vie commune et d'amour.
La Sénégalaise Mariana Bâ est la première romancière africaine à décrire avec une telle lumière la place faite aux femmes dans sa société.
Biographie de l'auteur
Mariama Bâ (1929-1981) est une écrivain sénégalaise.
Issue d’une famille traditionnelle et musulmane, Mariama Bâ intègre une école française après la mort de sa mère et se fait remarquer par de bons résultats. A cette époque, son père devient Premier Ministre de la Santé au Sénégal.
En 1943 elle intégre l’École Normale de Rufisque qu’elle quittera avec un diplôme d’enseignement en 1947.
Après 12 ans d'exercice, et sa santé étant devenue fragile, elle demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de l’enseignement.
Suite à son expérience du mariage avec Obéye Diop dont elle a eu 9 enfants, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en propageant l’éducation et les droits des femmes. À cette fin, elle prononce des discours et publie des articles dans la presse locale.
Dès sa publication en 1980, son premier roman, Une si longue lettre, en forme épistolaire connaît un réel succès et est retenu pour la remise du Prix Noma lors de la Foire du livre de Francfort.
Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer avant la sortie de son deuxième roman Le Chant écarlate.
Un Lycée de Dakar porte son nom : La Maison d’Éducation Mariama Bâ.
Issue d’une famille traditionnelle et musulmane, Mariama Bâ intègre une école française après la mort de sa mère et se fait remarquer par de bons résultats. A cette époque, son père devient Premier Ministre de la Santé au Sénégal.
En 1943 elle intégre l’École Normale de Rufisque qu’elle quittera avec un diplôme d’enseignement en 1947.
Après 12 ans d'exercice, et sa santé étant devenue fragile, elle demande sa mutation au sein de l’Inspection régionale de l’enseignement.
Suite à son expérience du mariage avec Obéye Diop dont elle a eu 9 enfants, Mariama Bâ s’engage pour nombre d’associations féminines en propageant l’éducation et les droits des femmes. À cette fin, elle prononce des discours et publie des articles dans la presse locale.
Dès sa publication en 1980, son premier roman, Une si longue lettre, en forme épistolaire connaît un réel succès et est retenu pour la remise du Prix Noma lors de la Foire du livre de Francfort.
Elle meurt peu de temps plus tard d’un cancer avant la sortie de son deuxième roman Le Chant écarlate.
Un Lycée de Dakar porte son nom : La Maison d’Éducation Mariama Bâ.
Date première édition: février 1979
Editeur: Le Serpent à Plumes
Genre: Roman
Mots clés :
- afrique
- condition de la femme
- femme
- lettre
- littérature africaine
- littérature francophone
- littérature sénégal
- migration
- sénégal
- tradition
Notre avis : 7 / 10 (1 note)
Enregistré le: 18 octobre 2019
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 16 décembre 2019