Le silence du ténor - NAJJAR Alexandre

Couverture Le silence du ténor

Un père, une mère, six enfants. Avocat réputé, ténor du barreau de Beyrouth, le père plaide avec une rare éloquence. Dans l'exercice de sa profession, la parole est d'or. Son travail est sa vie. Il est craint, suit une discipline militaire, impose la gymnastique à ses enfants, les punit sévèrement lorsqu'ils transgressent les règles. Pourtant, derrière cette rigueur se cache un homme affectueux, pétri d'humour, curieux de tout, à l'optimisme contagieux. Soudain, c'est le drame : le ténor est victime d'une attaque cardiaque. Il se retrouve sur une chaise roulante, privé de la parole qui a fait sa célébrité. Mais l'amour de sa famille et l'espoir vont l'aider à surmonter l'épreuve...

Dans un style limpide, à travers des séquences tantôt émouvantes, tantôt cocasses, Alexandre Najjar rend ici au père un merveilleux et bouleversant hommage.

Biographie de l'auteur

Né à Beyrouth en 1967, Alexandre Najjar est l'auteur de romans (Les Exilés du Caucase, 1995, Le Roman de Beyrouth, 2005), de récits (L'Ecole de la guerre, 2006) et de biographies (Khalil Gibran, 2002), traduits dans une dizaine de langues. Lauréat de la bourse de la Fondation Hachette, il est considéré comme l'un des meilleurs écrivains francophones de sa génération.

Date première édition: juillet 2006

Editeur: Plon

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Enregistré le: 08 juillet 2011



Gislaine
Appréciation de lecture
Le silence du ténor
Appréciation : 8,5 / 10
Commentaire #1 du : 06 août 2011
23 chapitres pour brosser le portrait d'un père libanais strict mais affectueux et optimiste.

Les anecdotes ont pour décor le Liban et une famille de 6 enfants. Le style me fait penser à l'école primaire où les élèves devaient rédiger un texte dont le sujet était "Raconter un souvenir d'enfance ...".

L'écriture est limpide et paisible pour évoquer les habitudes, la discipline, le ciné-club, les cheveux longs, l'espoir, les amis ... un formidable hommage au père.
Le symbole du Liban étant le cèdre, le livre commence avec sa plantation et se termine par la contemplation de l'arbre toujours debout au milieu des ruines.

Extrait 1ère page :
Le jour où je suis né mon père a planté un cèdre dans la jardin. C'est donc qu'il m'aimait autant que son pays.

Extrait dernière page :
... notre maison de campagne avait été ravagée par 13 obus et tous les arbres du jardin avaient été fauchés ...
- oui, mais le cèdre est resté debout !

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