Sans l'ombre d'un témoin - GEORGE Elizabeth

Couverture Sans l'ombre d'un témoin

Londres, à l'entrée de l'hiver... Lynley, Havers, Nkata, Saint James et les autres sont sur le pied de guerre. Pour traquer un adversaire particulièrement redoutable : un meurtrier en série dont les cibles sont de jeunes métis laissés-pour-compte.
Est-ce pour cela que leur disparition est, dans un premier temps, passée inaperçue ? Toujours est-il que la police n'entame que tardivement les recherches. Consciente de l'ampleur de la tâche, la hiérarchie de Scotland Yard convoque pour prêter main-forte à Lynley un psychologue formé au métier de profileur. Persuadé que celui-ci va lui mettre des bâtons dans les roues, Lynley se braque. L'enquête démarre à grand renfort de publicité. Les conférences de presse du chef de la police se succèdent, auxquelles est instamment prié d'assister le sergent noir Winston Nkata. Histoire de montrer que, au Yard, on n'a pas de préjugés racistes. Les victimes appartenant à des milieux défavorisés, le lecteur pénètre dans le Londres strié de suie et de graffitis des zones sensibles. Aux antipodes des quartiers cossus où vivent Lynley et ses semblables...

Biographie de l’auteur

Elizabeth George, née Suzan Elizabeth George en 1949 dans l’Etat de l'Ohio – Etats-Unis, est une écrivaine américaine, auteur de romans policiers. Elle est renommée pour ses ouvrages dans la pure tradition du whodunit* britannique. *whodunnit (de l’anglais "Who [has] done it?" c’est-à-dire « qui l’a fait ? »), aussi appelé roman de détection ou roman d'énigme, est une forme complexe du roman policier  dans laquelle la structure de l’énigme est le facteur prédominant.

Date première édition: mai 2005

Editeur: Presses de la cité

Genre: Policier

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 11 août 2014



Calou
Appréciation de lecture
Sans l'ombre d'un témoin
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #2 du : 18 mars 2015
AVIS jusqu’à la page 600 :

J’arrive avec difficulté à la page 600 de ce polar psychologique qui en compte environ 900.
Il s’agit de l’enquête sur un tueur en série qui sévit à Londres et tue des jeunes garçons selon un rituel particulièrement macabre.
Je trouve très longue la description des personnages, la mise en place de l’enquête. On attend que quelque chose se passe et en attendant, on suit la conduite des opérations de police qui doit vérifier tous les détails (ce qui est d’ailleurs très intéressant).
C’est agréable à lire et bien écrit mais j’attends que quelque chose change et s’accélère.


AVIS à partir de la page 600 :

Ca y est, quelque chose s’est passé et s’est accéléré, on sent le resserrement de l’enquête et le dénouement proche. Mais il a fallu attendre 600 pages. Toutefois, le dénouement est tragique et pour ma part je ne vois pas ce que cela apporte de plus à l’intrigue.
Après quelques recherches complémentaires faites sur l’auteur, j’ai découvert qu’Élizabeth George était spécialiste du « who dit it ? » ou « qui l’a fait », c’est à dire le fait de distiller doucement des indices afin que le lecteur trouve lui-même le coupable. Peut-être que cette information m’aurait un peu aidé à lire ce polar, si j’en avais pris connaissance avant le début de la lecture.
Mais je n’avais pas trouvé le nom du coupable et mon avis est plutôt mitigé sur une fin très rapide par rapport au tueur lui-même et tragique pour le héros principal Thomas Linley.
MB
Appréciation de lecture
Sans l'ombre d'un témoin
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 22 août 2014
Ce roman de 918 pages au style vif est habilement mené par cet auteur prolifique ! L'inspecteur Sir Thomas Linley qui va vivre un drame personnel et sa fidèle collaboratrice Barbara Havers ont fort à faire pour démêler l'écheveau...
Quant au lecteur, il est conduit d'une réflexion à l'autre pour rechercher lui aussi le meurtrier en série de ces crimes sordides. Il faut toute l'astuce, la persévérance, l'intelligence des deux associés pour découvrir ce fameux pervers.

quelques extraits :
"elle tira une longue bouffée de sa clope et la garda longtemps. La vie relevait d'un coup de dés, elle offrait quelques ficelles mais aucune garantie."

"vous avez donc intérêt à faire tout ce qu'il faut pour que la mention 'coopératif jusqu'au trognon' soit inscrite en lettres rouges sur votre dosssier."

"mais ça il le savait déjà. Tous les flics le savaient." "Il roula vers le pont. Il avait besoin de vitesse. Il avait besoin d'action. Il y avait de la tempête dans l'air."

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