Quand le diable sortit de la salle de bain - DIVRY Sophie

Couverture Quand le diable sortit de la salle de bainCouverture appartenant aux Amis de la Bibli SEMOY

A Lyon, une trentenaire, Sophie, chômeuse en fin de droits, souvent affamée est soucieuse d'écrire son livre. Avec fracas et drôlerie, ce roman nous entraîne dans les turpitudes de la vie d'une jeune femme qui subit son isolement, et soulève la question de la place du chômeur dans notre société.
Tour à tour caustique et désopilante, l'auteure ne laisse rien passer à ses personnages pour faire une critique décapante et cocasse des besoins de chacun pour se fondre et se valoriser dans la société, la famille et le travail.
Après la mélancolie de La condition pavillonnaire, Sophie Divry revient avec un roman improvisé, interruptif, rigolo, digressif, foutraque, intelligent, émouvant, qui, sur un fond de gravité, en dit long sur notre époque.

Biographie de l’auteur :
Sophie Divry est née en 1979 à Montpellier. Elle vit actuellement à Lyon. Quand le diable sortit de la salle de bain est son quatrième roman. Son roman La condition pavillonnaire a été finaliste pour le Prix du Monde et a reçu la mention spéciale du Prix Wepler.

Date première édition: août 2015

Editeur: Noir sur Blanc

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 5 / 10 (1 note)

Enregistré le: 25 novembre 2015



Pomah
Appréciation de lecture
Quand le diable sortit de la salle de bain
Appréciation : 5 / 10
Commentaire #1 du : 10 mars 2016
Dans un petit studio mal chauffé de Lyon, Sophie, une jeune chômeuse, est empêtrée dans l’écriture de son roman. Elle survit entre petites combines et grosses faims. Certaines personnes vont avec bonté l’aider, tandis que son ami Hector, obsédé sexuel, et Lorchus, son démon personnel, vont lui rendre la vie plus compliquée encore. Difficile de ne pas céder à la folie quand s’enchaînent les péripéties les plus folles.

Petit roman à la première personne du singulier, et singulier, à ne pas mettre dans les mains des jeunes lecteurs, certains passages crus sexuellement parlant, feraient rougir les têtes, rouge comme le livre, rouge et noir, comme le diable, LORCHUS, démon personnel de SOPHIE, qui surgit lors d'hallucinations de faim, et se réfugie dans la salle de bains pour se refaire une laideur, d 'ou le titre car quand il en a terminé, il ressort,,,

mises en pages surprenantes et originales, malgré des répétitions fantaisistes et non indispensables, le drame du chômage est traité de façon humoristique,
cela reste un petit roman

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