Pourquoi tu danses quand tu marches ? - WABERI Abdourahman
Un matin, sur le chemin de l’école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père : « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette… ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d’eau, au pays de l’enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d’abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l’ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l’avorton » mais aussi le meilleur élève de l’école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.
Abdourahman Waberi se souvient du désert mouvant de Djibouti, de la mer Rouge, de la plage de la Siesta, des maisons en tôles d’aluminium de son quartier, de sa solitude immense et des figures qui l’ont marqué à jamais : Papa-la-Tige qui vendait des bibelots aux touristes, sa mère Zahra, tremblante, dure, silencieuse, sa grand-mère surnommée Cochise en hommage au chef indien parce qu’elle régnait sur la famille, la bonne Ladane, dont il était amoureux en secret. Il raconte le drame, ce moment qui a tout bouleversé, le combat qu’il a engagé ensuite et qui a fait de lui un homme qui sait le prix de la poésie, du silence, de la liberté, un homme qui danse toujours.
Abdourahman Waberi se souvient du désert mouvant de Djibouti, de la mer Rouge, de la plage de la Siesta, des maisons en tôles d’aluminium de son quartier, de sa solitude immense et des figures qui l’ont marqué à jamais : Papa-la-Tige qui vendait des bibelots aux touristes, sa mère Zahra, tremblante, dure, silencieuse, sa grand-mère surnommée Cochise en hommage au chef indien parce qu’elle régnait sur la famille, la bonne Ladane, dont il était amoureux en secret. Il raconte le drame, ce moment qui a tout bouleversé, le combat qu’il a engagé ensuite et qui a fait de lui un homme qui sait le prix de la poésie, du silence, de la liberté, un homme qui danse toujours.
Biographie de l'auteur
Abdourahman A. Waberi, né en 1965, est un écrivain franco-djiboutien d'expression française. Il vit en France et aux États-Unis.
Il est né dans un milieu modeste en Côte française des Somalis, l'actuelle République de Djibouti, alors colonie française. Bac littéraire en poche, il part en France poursuivre ses études en 1985, d'abord à Caen, puis à l'Université de Bourgogne à Dijon où il obtient en 1993 un DEA de littérature anglaise intitulé Poétique et politique dans les romans de Nuruddin Farah. Il commence une thèse de doctorat consacrée à l'écrivain somalien Nuruddin Farah, avant de s'orienter vers un travail comparatif entre ses romans et ceux d'Assia Djebar, qu'il n'achève pas.
À partir de 1996, il est enseignant d'anglais dans des lycées en Normandie – Lisieux puis Caen – jusqu'en 2005, en parallèle à ses premières productions littéraires.
En 2010, il est professeur invité et William F. Podlich Distinguished Fellow au Claremont McKenna College et membre du jury du prix International IMPAC Dublin Literary Award.
En 2010-2011 il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis.
En 2012, il est professeur invité à l'Université d'Innsbruck en Autriche.
En 2012, il soutient une thèse de doctorat en langue et littérature française intitulée "Fragments d'un discours africain. Approches critique et historique des littératures subsahariennes, francophones et transnationales de 1980 à aujourd'hui" , sous la direction de Jean-Marc Moura à l'université Paris Ouest-Nanterre La Défense.
Il enseigne actuellement les littératures françaises et francophones et la création littéraire à George Washington University à Washington DC.
Son premier ouvrage, "Le Pays sans ombre", paraît en 1994. Constitué de courts textes, il brosse le portrait en kaléidoscope d'un pays terrassé par ses fièvres, ses famines et ses guerres. Il publie ensuite "Cahier nomade" en 1996 puis, deux ans plus tard, "Balbala". Ces trois ouvrages constituent une trilogie sur son pays natal, une première pour Djibouti.
En 2016, il publie un recueil de poèmes sur la religion et la tolérance intitulé "Mon nom est aube".
Il est né dans un milieu modeste en Côte française des Somalis, l'actuelle République de Djibouti, alors colonie française. Bac littéraire en poche, il part en France poursuivre ses études en 1985, d'abord à Caen, puis à l'Université de Bourgogne à Dijon où il obtient en 1993 un DEA de littérature anglaise intitulé Poétique et politique dans les romans de Nuruddin Farah. Il commence une thèse de doctorat consacrée à l'écrivain somalien Nuruddin Farah, avant de s'orienter vers un travail comparatif entre ses romans et ceux d'Assia Djebar, qu'il n'achève pas.
À partir de 1996, il est enseignant d'anglais dans des lycées en Normandie – Lisieux puis Caen – jusqu'en 2005, en parallèle à ses premières productions littéraires.
En 2010, il est professeur invité et William F. Podlich Distinguished Fellow au Claremont McKenna College et membre du jury du prix International IMPAC Dublin Literary Award.
En 2010-2011 il est pensionnaire de l'Académie de France à Rome, à la Villa Médicis.
En 2012, il est professeur invité à l'Université d'Innsbruck en Autriche.
En 2012, il soutient une thèse de doctorat en langue et littérature française intitulée "Fragments d'un discours africain. Approches critique et historique des littératures subsahariennes, francophones et transnationales de 1980 à aujourd'hui" , sous la direction de Jean-Marc Moura à l'université Paris Ouest-Nanterre La Défense.
Il enseigne actuellement les littératures françaises et francophones et la création littéraire à George Washington University à Washington DC.
Son premier ouvrage, "Le Pays sans ombre", paraît en 1994. Constitué de courts textes, il brosse le portrait en kaléidoscope d'un pays terrassé par ses fièvres, ses famines et ses guerres. Il publie ensuite "Cahier nomade" en 1996 puis, deux ans plus tard, "Balbala". Ces trois ouvrages constituent une trilogie sur son pays natal, une première pour Djibouti.
En 2016, il publie un recueil de poèmes sur la religion et la tolérance intitulé "Mon nom est aube".
Date première édition: août 2019
Editeur: JC Lattès
Genre: Roman
Mots clés :
- afrique
- biographie
- djibouti
- handicap
- littérature africaine
- littérature djibouti
- littérature francophone
- roman apprentissage
- somalie
- souvenir
Notre avis : 8.50 / 10 (2 notes)
Enregistré le: 14 janvier 2020
Geneviève

Appréciation : 9 / 10
Commentaire #1 du : 16 janvier 2020
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #2 du : 05 octobre 2020