Cet été-là - OLMI Véronique
Comme chaque année, trois couples d'amis passent le 14 Juillet au bord de la mer, en Normandie. C'est un rite immuable et léger. Une parenthèse joyeuse.
Cet été-là, pourtant, un adolescent inconnu surgit et s'immisce dans leur petit groupe pour raviver, peut-être malgré lui, des culpabilités anciennes, des blessures, des secrets. En quelques jours, le destin de ces êtres va basculer.
Cet été-là est un roman sur la fragilité des existences que l'on voudrait heureuses - mais dont les failles se creusent au rythme des mensonges et des compromis. C'est un roman vrai sur la solitude, lorsque le temps a passé, lorsque la lucidité a remplacé l'insouciance, et les doutes la
Le ciel par-dessus le toit - APPANAH Nathacha
«Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là.»
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par
La claque - ROBIN Nicolas
Jean-Michel est très heureux, en apparence : il a une femme brillante, un enfant éveillé, une belle carrière dans l’immobilier. Pourtant, ce bonheur est illusoire. Les bleus sur sa joue pourraient être imputables à un mauvais coup au rugby. S’il n’ose pas en parler, c’est parce que la vérité est dérangeante. Un homme battu, c’est le déshonneur, mais battu par sa femme, c’est l’extrême soumission, la castration au ciseau à bois. Jean-Mi endure les gifles et reste avec sa femme, jusqu’au jour où une rencontre improbable lui ouvre les yeux sur sa vie de couple.
« La violence est apparue incolore, insidieuse, avant d’éclabousser nos murs. D’abord une remarque désobligeante, ensuite des reproches, puis des gifles distribuées entre mes
Un don - MORISSON Toni
« Situé 200 ans avant Beloved, Un don évoque, dans la même prose lyrique et verdoyante qui caractérisait son précédent roman, le monde beau, sauvage et encore anarchique qu'était l'Amérique du XVIIe siècle.
Toni Morrison a redécouvert une voix pressante et poétique qui lui permet d'aller et venir avec autant de rapidité que d'aise entre les mondes de l'histoire et du mythe, entre l'ordinaire de la vie quotidienne et le royaume de la fable...
Un don, le récit déchirant de la perte d'une innocence et de rêves brisés, est, dès à présent, à ranger aux côtés de Beloved, parmi les écrits les plus obsédants de Toni Morrison à ce
De l'eau pour les éléphants - GRUEN Sara
Ce roman pas comme les autres a une histoire exceptionnelle : en quelques mois, il a fait d’une inconnue un véritable phénomène d’édition, le coup de cœur de l’Amérique.
Durant la Grande Dépression, dans les années 30, les trains des petits cirques ambulants sillonnent l'Amérique. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de
leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.
Sara Gruen fait revivre avec un
Elle s'appelait Sarah - ROSNAY Tatiana de
Paris, mai 2002. Julia Jarmond, journaliste pour un magazine américain, est chargée de couvrir la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv. Au cours de ses recherches, elle est confrontée au silence et à la honte qui entourent le sujet. Au fil des témoignages, elle découvre, avec horreur, le calvaire des familles juives raflées, et en particulier celui de Sarah. Contre l’avis des siens, Julia décide d’enquêter sur le destin de la fillette et de son frère. Soixante ans après, cela lui coûtera ce qu’elle a de plus cher.
Paris, le 16 juillet 1942 : la rafle du Vel’ d’Hiv’. La police
L'embaumeur - ou L'odieuse confession de Victor Renard - DUQUESNOY Isabelle
Victor Renard n'eut jamais de chance avec les femmes. À commencer par sa mère, l'épouvantable Pâqueline, qui lui reprochait d'être venu au monde en étranglant son frère jumeau de son cordon ombilical. Puis ce fut Angélique, la prostituée, qui se moquait des déclarations enflammées de Victor et de sa difformité, comme de sa " demi-molle ".
Victor échappe pourtant à sa condition misérable : il devient embaumeur. Avec les cadavres, au moins, le voilà reconnu. Et en ces temps troublés, quelle meilleure situation ? Les morts, après la Révolution, ne manquent pas à Paris...
Mais le sort le rattrape et l'épingle, comme le papillon sur
En vieillissant les hommes pleurent - SEIGLE Jean-Luc
Grand Prix RTL Lire - 2012. 9 juillet 1961. Dès le lever du jour, il fait déjà une chaleur à crever. Albert est ouvrier chez Michelin. Suzanne coud ses robes elle-même. Gilles, leur cadet, se passionne pour un roman de Balzac. Ce jour-là, la télévision fait son entrée dans la famille Chassaing. Tous attendent de voir Henri, le fils aîné, dans le reportage sur la guerre d'Algérie diffusé le soir même.
Pour Albert, c'est le monde qui bascule. Saura-t-il y trouver sa place ? Réflexion sur la modernité et le passage à la société de consommation, En vieillissant les hommes pleurent jette un regard saisissant sur les années 1960, théâtre intime et silencieux d'un des plus grands bouleversements du siècle dernier.
Entre deux mondes - NOREK Olivier
Et du ciel tombèrent 3 pommes - ABGARYAN Narinai
Le point de départ de ce roman sincère et délicat est un village situé au sommet des montagnes arméniennes. Au fil des pages, il devient une allégorie du monde moderne : la guerre et les catastrophes naturelles anéantissent la vie des familles qui y vivent et qui doivent puiser en elles-mêmes pour surmonter ces tragédies. Construit autour de quatre histoires personnelles captivantes, le roman crée un récit universel et met en lumière la force de l'amour, de la famille et des souvenirs heureux, inaltérables. Le titre du roman vient d'un proverbe ancien : "Et du ciel tombèrent 3 pommes : la première dans les mains de celui qui a conté, la deuxième dans celles de celui qui a écouté, la troisième dans celles de celui qui
Affichage des avis de lecture 11 à 20 | Page 2 de 5