Mort à crédit - CELINE Louis-Ferdinand
Deuxième grand roman de Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, publié en 1936, raconte l'enfance du Bardamu de "Voyage au bout de la nuit", paru 4 ans auparavant. Après un prologue situant son présent, médecin dans les années trente, le héros narrateur, Ferdinand, se rappelle ses jeunes années, dans un milieu petit bourgeois, vers 1900. Il est fils unique, élevé dans un passage parisien entre une grand-mère éducatrice fine et intuitive, une mère sacrificielle propriétaire d'un petit magasin de dentelles et objets de curiosité et un père violent et acariâtre, employé dans une compagnie d'assurances. Il grandit maladroitement, sans cesse victime des reproches amers de ses parents, multiplie les apprentissages et les échecs sentimentaux et professionnels, séjourne dans un collège anglais avant de voir son destin basculer avec la rencontre d'un inventeur loufoque,
Les mots qu'on ne me dit pas - POULAIN Véronique
« “ Salut, bande d’enculés ! ”
C’est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu’ils sont sourds. Je vais leur prouver que je dis vrai. “ Salut, bande d’enculés ! ” Et ma mère vient m’embrasser tendrement. »Sans tabou, avec un humour corrosif, elle raconte.
Son père, sourd-muet.
Sa mère, sourde-muette.
L’oncle Guy, sourd lui aussi, comme un pot.
Le quotidien. Les sorties.
Neuland - NEVO Eshkol
Quand Mani Péleg disparaît quelque part en Amérique latine, son fils Dori, jeune père de famille en crise, saisit sa chance. Qui d'autre que lui pourrait partir à la recherche de son père, ancien héros de guerre et éminent conseiller économique, dont les dernières nouvelles laissent entendre qu'il n'a plus toute sa tête ? Au même moment, la jeune journaliste Inbar quitte Berlin, où elle a vainement tenté de se rapprocher de sa mère avec qui les liens s'étaient distendus après le suicide de son frère. Mais au lieu de rentrer en Israël auprès d'un mari qu'elle n'aime plus vraiment,
Le Neveu d'Amérique - SEPULVEDA Luis
Biographie de l'auteur
Luis Sepúlveda est né au Chili en 1949
Ordesa - VILAS Manuel
Prix Femina Etranger 2019 - "Mon coeur ressemble à un arbre noir couvert d'oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair.' Tel est l'autoportrait brut et sans tabou d'un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d'antan. À travers l'évocation d'une famille modeste, c'est alors la peinture d'une certaine Espagne qui se révèle à nous dans toute sa complexité. L'appartenance à une classe sociale, l'éducation, l'alcoolisme ou encore la paternité sont autant de sujets traités ainsi de façon personnelle et
Le Pain perdu - BRUCK Edith
"Il faudrait des mots nouveaux, y compris pour raconter Auschwitz, une langue nouvelle, une langue qui blesse moins que la mienne, maternelle."
En moins de 200 pages vibrantes de vie, de lucidité implacable et d’amour, Edith Bruck revient sur son destin : de son enfance hongroise à son crépuscule. Tout commence dans un petit village où la communauté juive à laquelle sa famille nombreuse appartient est persécutée avant d’être fauchée par la
Par la force des arbres - CORTES Edouard
Que faire quand la vie nous accable ?
Après un coup du destin, Edouard Cortès choisit de " s'enforester ". Perché dans un arbre, il cherche à prendre de la hauteur sur son existence. A six mètres, dans les branches d'un chêne, il construit une cabane au coeur d'une forêt du Périgord Noir. Durant quatre mois, l'observation du chêne et de la sylve lui offre un enchantement quotidien.
Un printemps dans un arbre accorde une lecture introuvable en librairie. Loin des réseaux, les bourgeons et les rameaux permettent de renaître à la vie. Edouard Cortès nous emmène dans un voyage immobile et singulier au royaume sylvestre de France. Un recours à la forêt pour glaner un peu de silence,
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? - WINTERSON Jeanette
Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?
Étrange question,
à laquelle Jeanette Winterson répond en menant une existence en forme
de combat. Dès l'enfance, il faut lutter : contre une mère adoptive
sévère, qui s'aime peu et ne sait pas aimer. Contre les diktats
religieux ou sociaux. Et pour trouver sa voie.
Ce livre est une
autobiographie guidée par la fantaisie et la férocité, mais c'est
surtout l'histoire d'une quête, celle du bonheur. «La vie est faite de
couches, elle est fluide, mouvante, fragmentaire», dit Jeanette
Winterson. Pour cette petite fille surdouée issue du prolétariat de
Manchester, l'écriture est d'abord ce qui sauve. En racontant son
Premier sang - NOTHOMB Amélie
« Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre. »
Sous la forme d’un conte, Amélie Nothomb raconte la vie de Patrick, son père, doux enfant angélique qui, jeune adulte, devra se confronter à la mort.
Un magnifique hommage à la figure paternelle, mais aussi à un héros de l’ombre, diplomate à la carrière hors norme.
Biographie de
La rage de vivre - MEZZROW Milton-Mezz
Peu de livres sur le jazz ont suscité autant d'enthousiasme que celui du clarinettiste et saxophoniste Mezz Mezzrow ; le brûlant récit qu'il fait de sa vie a transporté des générations de lecteurs. Mezzrow raconte tout : son enfance et son adolescence à Chicago, sa découverte du blues en prison, ses premiers contacts avec les musiciens de jazz, dans la banlieue ouest de Chicago. Il y a son travail acharné, la drogue, dont il est dépendant et dealer ; il y a surtout ses rencontres avec les plus grands : Louis Armstrong, Sydney Bechet, Tommy Ladnier... A New York, il devient producteur de disques et enregistre avec Bechet. L'année 1938 est marquée par sa rencontre avec celui qui deviendra son grand ami, Hugues Panassié, qui débouchera sur les mythiques disques Swing.
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