L’oiseau bleu d’Erzeroum - MANOUKIAN Patrick (Ian MANOOK)

Couverture L'Oiseau bleu d'Erzeroum

L’odyssée tragique et sublime de deux petites filles rescapées du génocide arménien.
1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite sœur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté, mais leur laissant la vie sauve.
Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?
C’est autour de l’enfance romancée de sa propre grand-mère qu'Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian, a construit cette inoubliable saga historique et familiale. Un roman plein d’humanité où souffle le vent furieux de l’Histoire, une galerie de personnages avides de survivre à la folie des hommes, et le portrait poignant des enfants de la diaspora arménienne.

Biographie de l'auteur

Patrick Manoukian, né en 1949, est un journaliste, éditeur et écrivain.
Il a écrit sous les pseudonymes de Manook, Paul Eyghar, Ian Manook et Roy Braverman.
Grand voyageur, dès l’âge de 16 ans, il parcourt les États-Unis et le Canada, pendant 2 ans, sur 40 000 km en autostop. Après des études en droit européen et en sciences politiques à la Sorbonne, puis de journalisme à l’Institut Français de Presse, il entreprend un grand voyage en Islande et au Belize, durant 14 mois, puis au Brésil où il séjournera 13 mois de plus.
De retour en France au milieu des années 1970, il devient journaliste indépendant et collabore à Vacances Magazine et Partir, ainsi qu’à la rubrique tourisme du Figaro. Journaliste à Télémagazine et Top Télé, il anime également des rubriques "voyage" auprès de Patrice Laffont sur Antenne 2 et de Gérard Klein sur Europe 1. Il devient ensuite rédacteur en chef des éditions Télé Guide pour lesquelles il édite, en plus de leur hebdomadaire, tous les titres jeunesse dérivés des programmes télévisés : Goldorak, Candy, Ulysse 31. Patrick Manoukian écrit en 1978 pour les éditions Beauval deux récits de voyage : "D’Islande en Belize" et "Pantanal".
En 1987, il crée deux sociétés : Manook, agence d’édition spécialisée dans la communication autour du voyage, et les Éditions de Tournon qui prolongent son activité d’éditeur pour la jeunesse (Denver, Tortues Ninja, Beverly Hill, X-Files…).

De 2003 à 2011, sous le pseudonyme de Manook, il signe les scenarios de plusieurs bandes dessinées humoristiques aux éditions Semic et Hugo & Cie. Son roman pour la jeunesse "Les Bertignac : L'homme à l’œil de diamant" (2011), signé sous le nom de Paul Eyghar, obtient le Prix Gulli 2012.
En 2013, il signe du pseudonyme d'Ian Manook un roman policier intitulé "Yeruldelgger". Les aventures du commissaire mongol éponyme lui ont valu pas moins de 16 prix dont le Prix SNCF du polar 2014. Lesdites aventures se poursuivent dans "Les Temps sauvages", paru en 2015 et récompensé par un nouveau prix et "La Mort nomade" (2016).

Son roman "Hunter", écrit cette fois sous le pseudonyme de Roy Braverman, est publié en 2018 aux éditions Hugo Thriller. "Crow" (2019) est le deuxième titre de la trilogie.

Date première édition: avril 2021

Editeur: Albin Michel

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 10 / 10 (1 note)

Enregistré le: 12 janvier 2022



Marie-Claire
Appréciation de lecture
L’oiseau bleu d’Erzeroum
Appréciation : 10 / 10
Commentaire #1 du : 12 janvier 2022
Encore un coup de coeur pour ce roman qui retrace le destin extraordinaire de deux petites filles arméniennes rescapées du génocide de 1915.

L’auteur s’est inspiré de l’enfance de sa grand-mère pour raconter une grande saga familiale de 1915 jusqu’aux prémices de la seconde guerre mondiale. C'est un roman historique très dur, le début en particulier sur la déportation des Arméniens, on suit les deux fillettes, on marche à leur côté, on subit la violence.

Beaucoup de personnages, de pays, de coutumes, beaucoup d’émotions, c’est très dense et on y pense longtemps après

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