Une heure de ferveur - BARBERY Muriel

Couverture Une heure de ferveur

En regardant la neige se poser sur les pierres d’un tor­rent, le jeune Haru Ueno pressent que sa vie va s’inscrire sous le signe de l’harmonie : rechercher, capter, servir et honorer la beauté des formes. Il quitte ses montagnes natales de Takayama, se passionne pour l’art, s’impose comme un marchand renommé. Aussi chaleureux qu’indépendant, toujours entouré d’amitié, Haru s’adonne pleinement au bonheur des rencontres, des fêtes au lendemain desquelles il est de retour dans sa maison dont le cœur abrite un érable et qu’entourent temples et jardins de Kyoto. De ce lieu rare, il a fait un havre. Il veut y pas­ser une vie lumineuse, ignore combien elle sera empreinte de drames où, à la douleur du Japon, se mêle sa quête fervente des métamorphoses de la beauté. Haru a une trentaine d’années quand son destin lui en offre la plus belle manifestation – et à jamais l’en prive. Car quelque part en France, fruit d’une liaison éphé­mère, une petite fille est venue au monde. Elle s’appelle Rose. Il lui est interdit de l’approcher, bienqu’elle incarne désormais le secret, la vérité et probablement toute l’âme de son existence.
Depuis son premier roman, Muriel Barbery se confronte aux nuances de l’altérité. Aucun endroit, aucun paysage, aucun personnage ne pouvait lui offrir un tel territoire d’imaginaires et de sensibilités.

Biographie de l'auteur

Muriel Barbery est née en 1969, au Maroc.
Ancienne élève de l'École normale supérieure, elle est professeur agrégé de philosophie et a enseigné à l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Saint-Lô.
Elle écrit son premier roman en 2000 "Une gourmandise" : un critique gastronomique à l'agonie essaie de retrouver un goût inconnu. C'est le succès de la rentrée littéraire. Il sera traduit en douze langues.
Son roman "L'Élégance du hérisson" est la surprise éditoriale de l’année 2006 : il a en effet connu 50 réimpressions et s’était vendu à 600 000 exemplaires en octobre 2007, ayant aujourd'hui dépassé le million d'exemplaires et ayant occupé la première place des ventes trente semaines consécutives.
Ce roman a obtenu de nombreux prix (dont le Prix des libraires 2007) et a permis à son auteure de figurer dans le Top 10 des romanciers ayant vendu le plus de livres en 2007.
Après un séjour de deux ans au Japon et souhaitant rester dans l'ombre des médias et du public, elle vit loin de la pression médiatique. Revenue en Europe, elle a résidé à Amsterdam, puis s'est installée en Touraine.
Elle a aussi publié   "La vie des elfes",   "Une seule rose", "Les Chats de l'écrivaine".

Date première édition: août 2022

Editeur: Actes Sud

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 2 / 10 (3 notes)

Enregistré le: 19 octobre 2022



Michel G.
Appréciation de lecture
Une heure de ferveur
Appréciation : 0,5 / 10
Commentaire #3 du : 23 novembre 2022
Apparemment je ne suis pas le seul à avoir peiné...
J'ai lâché l'affaire après une trentaine de pages. Ppppfffff...
Marie-Claire
Appréciation de lecture
Une heure de ferveur
Appréciation : 2 / 10
Commentaire #2 du : 23 novembre 2022
Ce roman n’est pas une histoire, c’est une promenade entre les temples, les étangs,les jardins, qui tente de nous restituer la pensée ou l’âme japonaise.C’est déroutant, lent, érudit avec beaucoup de réflexions philosophiques, de phrases étranges sur la beauté,d’interrogations aussi.
Bon, je ne connais pas la culture japonaise et je n’ai rien compris d’autant que la relation père/fille qui aurait pu être le fil conducteur est reléguée à l’arrière-plan.
J’ai lâché l’affaire à la moitié, j’ai survolé la suite.
Trop difficile pour moi…..
Michel-Henri
Appréciation de lecture
Une heure de ferveur
Appréciation : 4 / 10
Commentaire #1 du : 21 novembre 2022
Ma première réaction, j'ai l'impression que l'auteure s'est prise les pieds dans le tatami. Une belle écriture poétique sans doute mais à quoi bon ? Où nous mène tout ceci ? Des questions hélas sans réponses dans ce roman que je trouve rempli de clichés sur le Japon. Ce n'est pas parce qu'on accumule les descriptions de promenades entre les pagodes et les jardins zen qu'on va comprendre l'esthétique japonaise. Et puis, ce qui m'a le plus insupporté c'est cet élitisme intellectuel bon teint. On nous décrit une sorte d'aristocratie de la beauté, ceux qui sont capables de ressentir des affects à la vue d'une rose ou sous l'effet de l'ivresse et puis les autres le vulgus, les brutes qu'on côtoie sans les prendre en compte. Il y avait un peu la même chose dans "L'élégance du hérisson" mais au moins ça ne concernait que trois êtres qui pouvaient être pourquoi pas, des êtres d'exception. Mais là… Ils sont beaux, forcément immensément riches puisqu'ils sont doués, et eux seuls savent le vrai prix des belles choses. Il y quand même un vieux sage pauvre qui ne fait pas tout bien dans les règles pour la cérémonie du thé mais on lui pardonne puisqu'il est là pour rattraper la sauce.
Et puis ces gens boivent et reboivent et encore jusqu’à rouler sous la table mais avec la dignité que confère la littérature, à croire que le livre a été sponsorisé par la "Saké Competition".
Et puis l'histoire de ce père qui n'en n'est pas vraiment un et qui renonce à rencontrer sa fille mais pense quand même lui transmettre sa culture japonaise en faisant comme "la jalouse Amarylle qui adresse ses paroles au doux Zéphyr" ! Elle est en colère la fille, ensuite elle s'étiole, c'est parce que, soit disant, elle n'a pas sa part de japoniaiserie et parce qu'elle a hérité des gènes tourmentés de sa maman et de la mélancolie propre, comme chacun sait, aux natifs de Touraine. À aucun moment ne vient à la pensée du héros qu'elle est furibarde parce qu'on lui a refusé la vérité sur ses origines.
Pour faire court je me suis ennuyé à la lecture de ce livre et n'ai même rien appris de plus sur la culture japonaise, à part quelques poncifs ressassés.

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