Le Front russe - LALUMIERE Jean-Claude

Couverture Le Front russe

- On vous envoie sur le front russe ! C’est vache pour un nouveau. Je n’avais pas envie de discuter de cela avec lui.   - Pouvez-vous simplement me dire où cela se trouve ? insistai-je. - C’est dans les nouveaux quartiers, juste derrière la gare d’Austerlitz. J.-C. L.

Qui veut voyager loin passe un concours du ministère des Affaires étrangères. Mais le quai d'Orsay n'est pas toujours un quai d'embarquement et le narrateur se retrouve dans un obscur service, le «Bureau des pays en voie de création- Section Europe de l’Est et Sibérie »…

Sans doute en partie autobiographique, ce remake moderne des Illusions perdues est savoureux et joliment troussé.

Biographie de l’auteur

Né à Bordeaux en 1970, Jean-Claude Lalumière a d'abord écrit des fictions pour les Ateliers de création de Radio France avant de publier Le Front russe. Plusieurs fois primé, ce livre a notamment reçu le prix Jeune mousquetaire du premier roman en 2011.

Date première édition: août 2010

Editeur: Le Livre de Poche

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 6 / 10 (1 note)

Enregistré le: 13 septembre 2012



Gislaine
Appréciation de lecture
Le Front russe
Appréciation : 6,5 / 10
Commentaire #1 du : 14 septembre 2012
Un jeune homme, reçu à un concours administratif, intègre le Ministère des Affaires étrangères à Paris. Il envisage une belle carrière de diplomate et espère voyager dans le monde entier.

Cependant rien ne se passera comme prévu !

Dans un style humoristique et mordant, le lecteur se surprend à rire des mésaventures de ce jeune provincial qui traine un lourd passé familial. La satire de l'administration est irrésistible (surtout l’anecdote du pigeon), l'inexpérience amoureuse s’avère drôle (la scène avec le chien) et la mission à l’étranger tourne court … ! Toutes les anecdotes sont entrecoupées par des souvenirs d’enfance racontés avec beaucoup d’ironie et de dérision.

Une farce moderne mise en valeur par un style fluide et grinçant !

Un petit regret : l’auteur n’aurait pas dû forcer le trait en écrivant la dernière phrase :
"L'histoire d'une vie, c'est toujours l'histoire d'un échec".
Dernière édition : 15 octobre 2012, 14:21:23 par gislaine  

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