L' Étrangère - KANG Eun-Ja

Couverture L' ÉtrangèreEun - Ja, enfant, vit dans un petit village coréen. Sa famille est pauvre mais unie et aimante. Elle fait de son mieux pour être la meilleure élève de sa classe. Mais en Corée dans les années soixante-dix, l'école valorise d'abord les enfants de familles aisées. Lorsqu'un nouvel instituteur est nommé et la félicite pour ses notes excellentes, la vie d'Eun - Ja bascule. Elle est première de sa classe, et même, il lui offre un cahier d'exercices. Un cahier à elle... Un trésor. Eun - Ja grandit. Au lycée, elle découvre le français qu'elle choisit comme option. Elle voue une véritable passion à cette langue, à tel point qu'elle décide de devenir écrivain : plus tard, elle écrira des romans en français. Pour décrocher une bourse d'études à l'université de Séoul, il lui faut être reçue première au concours d'entrée. Elle travaille jour et nuit, assimile une année de grammaire française en trois mois. Elle vit et respire pour sa passion du français. Eun - Ja est une jeune femme à présent. À Séoul, elle rencontre un homme qui l'aime et pense à l'épouser. Mais son amour fou pour le français est plus fort.

Biographie de l'auteur

Eun-Ja Kang, née le 16 novembre 1966 à Haenam (Corée du Sud) et arrivée en juillet 1989 en France, est une femme de lettres française. Elle est le premier écrivain d'origine coréenne qui écrit en français. L'Etrangère raconte le parcours d'Eun-Ja Kang pour le moins hors du commun. Elle a déjà publié deux romans en français, dont Le Bonze et la femme transie qui a remporté la bourse de la fondation Cino del Duca et le Prix Bourgogne.

Date première édition: février 2005

Editeur: Seuil

Genre: Biographie , Roman

Mots clés :

Notre avis : 0 / 10 (1 note)

Enregistré le: 02 juillet 2016



Michel-Henri
Appréciation de lecture
L' Étrangère
Appréciation : / 10
Commentaire #1 du : 02 juillet 2016
Ce que j'en pense :

Ceci n'est pas un roman mais la réalité dépasse souvent la fiction. La vie d'Eun-ja est tellement étourdissante et atypique que nous devons à chaque instant de la lecture nous remémorer que nous sommes bien dans un récit et non dans un roman. Je me suis aperçu très tard lors de la lecture que ce livre avait été écrit directement en français ; c'est vous dire si cette prose est belle. Mais bien sûr le charme est encore plus fort quand nous découvrons que cette belle langue a été mise en musique par quelqu'un qui l'avait apprise scolairement. Cela lui donne une tournure étrange et plaisante.
Ce qui est remarquable aussi et surtout c'est la vie d'Eun-Ja elle-même. C'est un hymne à la volonté et au travail, un invitation aussi à ne jamais renoncer. Il est vraie que l'auteure est quand même quelqu'un d'exceptionnel.

Citation :
« - Eun-Ja ton professeur vient d'être muté à Gwangju.
Pour les autres élèves, monsieur Yang est mon professeur. Cette désignation possessive est si solidement ancrée dans notre vocabulaire que je n'ai pas le moindre doute sur la personne dont il est question. Malgré tout, je n'arrive pas à y croire. Comment peut-il partir, lui que s'est opposé si violemment à mon transfert ? La mutation vers une plus grande ville n'est examinée que sur la demande de l’enseignant et n'est acceptée que sur les bonnes notes accumulées au fil des ans. Donc c'est monsieur Yang qui a demandé cette promotion, sa mutation vers la capitale de notre région en étant une. Il l'a mérite amplement. N'empêche que je me sens trahie... »

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