Le diable en personne - FARRIS Peter

Couverture Le diable en personneEn pleine forêt de Géorgie du Sud, au milieu de nulle part, Maya échappe in extremis à une sauvage tentative d’assassinat. Dix-huit ans à peine, victime d’un vaste trafic de prostituées géré par le redoutable Mexico, elle avait eu le malheur de devenir la favorite du Maire et de découvrir ainsi les sombres projets des hauts responsables de la ville. Son destin semblait scellé mais c’était sans compter sur Leonard Moye, un type solitaire et quelque peu excentrique, qui ne tolère personne sur ses terres et prend la jeune femme sous sa protection,. Une troublante amitié naît alors entre ces deux êtres rongés par la colère. Ce deuxième roman de Peter Farris offre un portrait cinglant d’une Amérique incontrôlable où l’humanité a bien du mal à percer sous le halo d’une sauvagerie incontrôlable.

Biographie de l'auteur

Peter FARRIS, né en 1979, vit aujourd’hui dans le comté de Cherokee en Géorgie. Après ses études à Yale, il est devenu chanteur dans un groupe de rock. En parallèle de ses activités musicales, Peter Farris a gagné sa vie comme guichetier dans une banque du Connecticut. Il y travaillait depuis quelques semaines quand la banque fut victime d’un braquage, aventure qui lui inspira son premier roman, Dernier appel pour les vivants.

Date première édition: août 2017

Editeur: Gallmeister

Genre: Policier , Roman

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Enregistré le: 25 avril 2019



Rachid
Appréciation de lecture
Le diable en personne
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 25 avril 2019
L'histoire d'une jeune femme noire, Maya, dans un état du sud des États Unis, donnée en pâture au Maire de la ville. Et qui pour son plus grand malheur se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, entendant ce qu'elle n'aurait jamais dû entendre.
Les personnages, tous, y compris le Maire et ses deux facilitateurs et hommes de main, Mexico et Lambert.

J’ai aimé leur trajectoire entre ténèbres et lumière.
Décidément, la noirceur des États du sud américain ressemble parfois à un abîme sans fond. Maya est juste superbe de vie, d’intelligence sensitive, de courage.
Et Léonard, le fermier, étincelle d'humanité, ressemble à "un arbre en hiver" jusqu’à la rencontre avec Maya qui porte en elle une floraison aussi tardive qu'inattendue, qu’il n’attendait plus. Leur rencontre rend la fin du roman plus douce, presque ensoleillée.
Le style est vif, rapide comme cette histoire qui tient en quelques jours seulement, comme une balle qui siffle et qui fait mouche.

Beau livre.

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