Le dernier porteur d'eau - PONCON Jean-Claude

Couverture Le dernier porteur d'eau

S'arracher à sa vallée du Librau pour le long voyage vers Paris et y devenir à 17 ans porteur d'eau à la bretelle, c'est changer de planète. Au milieu du XIXe siècle, les villes crèvent de soif et Paris de guingois, chaotique, ruisselle et pue. C'est dans ce décor qu'Alphonse Mourgue, né d'une famille de paysans pauvre, apprend son métier mais aussi la rue, la révolte, la prison, la solidarité, l'amour.
Pourtant, le Second Empire et Haussmann vont changer la donne : la rue s'élargit, la pauvreté aussi ; mille métiers, mille misères mais aussi Amandine, la petite fille de joie kidnappée par des Piémontais vengeurs.
La toute récente et conquérante Compagnie générale des eaux apporte l'eau à domicile, c'est la fin des porteurs d'eau... Mourgue livre bataille pour retrouver Amandine mais perd sa clientèle. Grâce à un grand bourgeois actionnaire reconnaissant, il entre dans la nouvelle société et tant bien que mal, malgré les jalousies, s'y fait un chemin. Il se marie avec Amandine, fait un dernier voyage en Auvergne chez les siens, un voyage nostalgique, tandis que dans son nouveau métier il participe à la disparition des derniers porteurs d'eau, chassés de Paris par le progrès

Biographie de l'auteur

Fils d'instituteurs né en 1937, Jean-Claude Ponçon est écrivain et vit actuellement à Saint Maur-Sur-le-Loir. Il a suivi les cours de l'Ecole de Notariat de Paris et ceux de l'Ecole du Louvre. À son retour d'Afrique du nord, il est entré à la Compagnie Générale des Eaux. En 1984, il publie un recueil de nouvelles, Les Hauts du Loir, que son frère Alain accompagne de quelques illustrations. Suivent une série de romans et de nouvelles qui portent tous l'empreinte de la Beauce pouilleuse, terre de sa famille maternelle depuis toujours : La Braconne (Éditions Jean-Claude Lattès, 1989), Cour des filles (Les gens d'ici, 2001), Paysannes (Les gens d'ici, 2002), La Peine à jouir (Éditions Jean-Claude Lattès, 2004), etc.

Profondément attaché à sa région, il continue à trouver l'essentiel de son inspiration sur les bords du Loir.

Date première édition: septembre 2004

Editeur: Rouergue

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 23 mars 2011



mélusine
Appréciation de lecture
Le dernier porteur d'eau
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #2 du : 24 juin 2011
La seconde moitié du 19 ème siècle va voir les Auvergnats arriver en masse dans la capitale= ramoneurs, maçons et surtout porteurs d'eau = mille petits métiers, mille petites misères.
c'est l'histoire d'Alphonse qui aurait pu comme tant d'autres avant lui, lancer les cris des porteurs d'eau d'une rue à l'autre, d'une fontaine à l'autre et revenir le dos cassé finir ses jours dans ces montagnes qui manquaient tant aux Auvergnats montés à Paris
Mais Amandine la fille de joie dont il est éperdument amoureux et le préfet Haussmann dont la vie a été sauvée par Alphonse et bien d'autres rencontres décidèrent de sa vie.

Une belle histoire, pleine de courage et de valeurs pour survivre dans une société qui laisse peu de place à ceux qui n'ont rien. Une histoire qui finit bien
Dernière édition : 25 juin 2011, 01:31:19 par moderateur  
Gislaine
Appréciation de lecture
Le dernier porteur d'eau
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 18 mai 2011
Ayant quitté son Auvergne natale à l'âge de 17 ans, Alphonse devient porteur d'eau à la bretelle dans le vieux Paris de 1850. On le suivra pas à pas dans les rues de Paris jusqu'à l'arrivée de la Compagnie Générale des Eaux qui a l'ambitieux projet d'apporter l'eau jusque dans les maisons.

Un roman de terroir agréable à lire et bien documenté.

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