Les Dames de Saint-Pétersbourg - BERBEROVA Nina

Couverture Les Dames de Saint-Pétersbourg

Fuyant Saint-Pétersbourg, Barbara Ivanovna et sa fille Marguerite arrivent, dans un village, chez le docteur Byrdine où elles retrouvent un peu de la quiétude perdue. Mais la mort soudaine de la mère plonge ce petit monde dans la difficulté. Il faut enterrer Barbara Ivanovna au plus vite, dans le jardin de la pension, en attendant des temps meilleurs. Dix ans plus tard, Marguerite revient dans ce village pour y recueillir les restes de sa mère...

Ce récit, à la fois tendre et cruel, est publié en même temps que Zoïa Andréevna. Ecrits en 1927, ce sont, dans l’œuvre narrative de Nina Berberova, les seuls à mettre en scène les futurs émigrés au moment où, en Russie, ils fuient la révolution.

Biographie de l’auteur

Née à Saint-Pétersbourg le 8 août 1901, elle meurt à Philadelphie le 26 septembre 1993. Elle passe sa jeunesse en Russie et connaît l’exil dès son adolescence.

Date première édition: janvier 1999

Editeur: Actes Sud

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 5.50 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 08 septembre 2010



Frédéric
Appréciation de lecture
Les Dames de Saint-Pétersbourg
Appréciation : 5 / 10
Commentaire #2 du : 28 septembre 2010
Résumé :
La Russie du début du 20ème siècle, se voit agitée sous le joug de la révolte. Une mère et sa fille fuient Saint-Pétersbourg, devenue véritable poudrière.
Dans leur périple, elles font halte dans une pension de famille, tenue par le docteur Byrdine. Barbara Ivanovna ainsi que sa fille Margueritte, arrivent en cette demeure, pour le souper. Les présentations se font timorées ou inquisitrices, c’est selon.
Durant la nuit, Barbara succombe à deux attaques…


Mon avis :

La misère de cette Russie du début du siècle dernier, est le support, voire la véritable héroïne de ce noir récit. L’atmosphère y est lourde de vérité, étouffante de réalisme.
L’auteur imprègne à son texte, le sentiment prégnant d’un avenir compromis, voué à la rigueur et à l’indigence.
Les individus, à force de subir cette dernière, s’engoncent en une grossière armure de dureté et d’avarice.
Dans un style relativement dépouillé, Nina Berberova nous convie ici, à un voyage rapide, le texte ne faisant que 77 pages, au pays de la douleur pesante, sur des terres n’ayant guère connu de périodes légères.
Gislaine
Appréciation de lecture
Les Dames de Saint-Pétersbourg
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #1 du : 16 mai 2010
Barbara Ivanovna et sa fille Marguerite fuient la révolution et font plusieurs dizaines de verstes (kilomètres) depuis Saint-Pétersbourg pour venir se réfugier chez un docteur Byrdine.

Ce petit livre ressemble à une pièce de théâtre (au style froid et descriptif) :
Acte 1 : Installation et bavardages
Acte 2 : Mort de Barbara dans la nuit
Acte 3 : Enterrement improvisé

L’épilogue pourrait s’appeler « 10 après ». En quelques lignes Nina Berberova brosse le portrait miséreux de Marguerite et de sa fille cherchant en vain la tombe de Barbara. Plusieurs croix étaient dressées et plus loin il y avait une fosse commune …

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