Ce qu'il faut de nuit - PETITMANGIN Laurent

Couverture Ce qu'il faut de nuit

Prix Femina Lycéens 2020. C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.

Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir

Biographie de l'auteur

Laurent Petitmangin, né en 1965 au sein d’une famille de cheminots, passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon.
Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années.
Laurent Petitmangin a obtenu le prix littéraire Georges-Brassens et le prix Stanislas 2020 du premier roman pour "Ce qu’il faut de nuit", premier roman sensible et puissant sur l'amour filial, l'engagement politique qui peut conduire au pire.
Ce premier roman est déjà en cours de traduction dans quatre langues (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni) et une adaptation pour Arte est prévue.

Date première édition: août 2020

Editeur: La manufacture de livres

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 13 septembre 2021



Didier
Appréciation de lecture
Ce qu'il faut de nuit
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #2 du : 25 mars 2024
Un père , veuf , élève ses deux fils . L’ainé « tourne mal» .

Analyse des réactions de ce père, dépassé.
Au final , un meurtre , un procès…et de la résilience.

Bouleversant !
Gislaine
Appréciation de lecture
Ce qu'il faut de nuit
Appréciation : 7,5 / 10
Commentaire #1 du : 28 septembre 2021
C'est l'histoire d'un père "largué" qui élève seul ses 2 garçons Fus et Gillou, depuis que le cancer leur a enlevé la "Moman".

Ce 1er roman tout en finesse est raconté à la première personne : c'est le père qui parle.
L'écriture est très sensible et l'ambiance est palpable. Le père devient peu à peu inefficace et son ainé n'hésite pas à se substituer à ce père défaillant.
Ce père, c'est le portrait d'une France qui part battue et comme une fatalité sera effectivement perdante.
Même le voisin est plus impliqué que le père qui se morfond en litanie et petites phrases factuelles.

On aimerait tant le sortir de sa léthargie, le secouer pour qu'il se prenne en main. Qu'il émerge de sa molle résignation.

L'auteur aurait pu ajouter "une petite voix off" afin de comprendre de qui trotte dans la tête de cet adulte sans grande volonté. Son amour paternel est occulté par la difficulté du pardon et par les silences pesants.

Tous ces thèmes qui auraient pu être développés ... peut-être dans un prochain roman ?

Difficile de faire parler un taiseux ...

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