Blanc sur noir - GONZALEZ GALLEGO Ruben

Couverture Blanc sur noir

image Coup de coeurBooker Prize 2003 - Ruben Gonzalez Gallego est né à Moscou, en 1968, dans la clinique du Kremlin réservée à la nomenklatura. Enceinte de jumeaux, sa mère y avait été conduite d'urgence grâce à l'intervention de son père, dirigeant du Parti communiste espagnol clandestin. Le premier bébé mourut. Le second, prénommé Ruben, atteint de paralysie cérébrale, fut plus tard enlevé à sa mère à qui on annonça son décès.

Ballotté sur tout le territoire de l'Union soviétique, d'hôpital en foyer pour jeunes handicapés, Ruben connut, à l'âge de seize ans, le mouroir des asiles de vieux. Profitant du désordre général provoqué par la perestroïka, il réussit à sortir de cet enfer et à entreprendre un rocambolesque périple à travers toute l'Europe pour finir par retrouver sa mère installée à Prague.

De l'histoire de celui qu'on a pu surnommer "le masque de fer du communisme" est né ce récit, salué en Russie et partout où il a été traduit comme l'œuvre d'un grand écrivain, de l'envergure d'un Varlam Chalamov.

Biographie de l’auteur

Ruben Gonzalez Gallego a fait des études de droit et anglais. Il vit à Madrid et a obtenu la nationalité espagnole.

Date première édition: octobre 2004

Editeur: Actes Sud

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 9 / 10 (1 note)

Enregistré le: 11 septembre 2010



Gislaine
Appréciation de lecture
Blanc sur noir
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #1 du : 07 juillet 2010
Résumé : Un enfant handicapé raconte sa survie dans les foyers et asiles d'URSS sous Brejnev.

Devenu adulte, Ruben Gonzalez Gallego a écrit ce livre sur ordinateur avec l'index de la main gauche. A sa sortie en 2002 à Moscou ce livre a donné lieu à un débat sur l'enfance et le handicap.

Avis : Ce roman est un témoignage bouleversant, cependant il n’est pas triste. L'auteur a pris le soin d'épargner le lecteur (et peut-être lui-même) et de toujours terminer ses récits par une note d'espoir. Il a vécu dans un monde impitoyable et sait saisir au vol la moindre seconde de bonheur.

Extrait de la préface :
« J’évite sciemment d’écrire sur ce qui est moche… Je parle de la force. La force spirituelle et physique. La force qui est en chacun de nous… Chacun de mes récits raconte une victoire.

Un incroyable talent littéraire !

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